«Vivre avec la menace terroriste» était le titre d’un opuscule largement diffusé dès décembre 2015. Les rubriques «se préparer» (aux premiers secours; s’entraîner physiquement); «être vigilant» aux «comportements suspects») «s’échapper, se cacher, alerter» en cas d’attentat étaient ainsi développées. Mais quels effets psychiques sur les rescapés, sur les endeuillés, sur les témoins ? Quels effets sur les attitudes collectives ? L’expérience de l’OSE dans le domaine
de la préparation des enfants des écoles juives aux situations de confinement constituera un apport sur les aspects préventifs.
Pendant ce temps, des chercheurs, grâce à un travail scientifique, psychologique et neuropsychologique, se sont donnés pour tâche d’explorer la «construction de la mémoire individuelle et collective après les attentats du 13 novembre 2015.» Nous aurons le privilège de prendre connaissance de la démarche méthodologique et des premiers résultats présentés par Denis PESCHANSKI et son équipe et d’organiser des échanges avec les chercheurs israéliens lors d’une journée spécifique qui suivra la conférence plénière de Jérusalem.
Cliniquement, le modèle de la névrose traumatique établi par Freud et la notion de syndrome posttraumatique issue de la psychiatrie militaire sont-ils adéquats pour les enfants et les adolescents victimes ou proches des victimes de ces attentats? Existe-t-il des paramètres cliniques et thérapeutiques particuliers pour les enfants ? Sur leur devenir ?
Ces évènements tragiques imposent-ils une nouvelle conception du traumatisme psychique, une nouvelle clinique et de nouvelles approches thérapeutiques, dans les domaines de la psychopathologie de l’enfant et de la pédopsychiatrie ? Paul-Laurent ASSOUN nous apportera un éclairage métapsychologique à ces interrogations. Florence Askenazy qui s’est occupée en post immédiat et depuis 2 ans des enfants et des familles victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, reviendra après coup sur son expérience de chef de service de pédopsychiatrie au cœur de la tourmente
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